Méditation basée sur Marc
4:35-41
Selon le
contexte Jésus a passé une journée très chargée pour enseigner la foule au bord
de la mer de Galilée. Jésus aimait
enseigner les gens au bord de l’eau. Les riverains disent que parler dans l’eau
amplifie la voix, ça peut être la raison ou pour éviter que la foule ne le
presse Marc 3.9-10.
Le soir de même jour, Jésus dit à
ses disciples : Passons à l’autre bord. Peut-être pour continuer sa mission ailleurs
ou pour faire disperser d’avantage la foule.
Les disciples obéissent à l’ordre du maître.
Une fois dans
l’eau, la barque où était Jésus et ses disciples connu un obstacle.
Le V 37 dit
qu’Il s’éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au
point qu’elle se remplissait déjà.
Il semble que
ces genres de vent sont fréquents sur la mer de Galilée. Mais la panique des
disciples prouve que c’était extraordinaire en ce jour.
Le V38 dit
que Jésus lui, il dormait derrière sur le coussin pendant que les disciples se
battaient contre le grand tourbillon.
La barque
remplissait de l’eau et les disciples tentaient surement d’évacuer l’eau et
faisaient tout ce qui faut pour résister à la tempête. Les spécialistes de
l’eau Pierre, Jean et jacques les fils de Zébédée tous pêcheurs étaient là. Le
texte nous prouve que cette situation a vraiment dépassé les disciples.
Ce qui est
étonnant ce que malgré toute cette panique, de brouit, de cri de désespoir des
disciples, Jésus était en train de dormir !
Le texte n’a
pas dit qu’il faisait semblant de dormir mais qu’il dormait. Cela montre qu’après
une journée de travail d’enseignement instance il était vraiment fatigué.
Cela prouve
aussi l’humanité de Christ. Il est Dieu et homme, alors sa nature humaine est sujette
à la fatigue.
En ce qui
nous concerne, en tant qu’étudiants il est bon pour nous de savoir que le
travail d’enseignement est fatigant et cela doit nous emmener à en tenir compte
dans notre relation avec nos enseignants.
Les disciples
ont peut-être essayé de se battre tout seul. Ils pouvaient compter peut être
sur les experts de l’eau parmi eux mais hélas c’était difficile.
Les disciples
étaient vraiment dépassés, ils étaient paniqués, ils désespéraient déjà, cela
se traduit dans leur parole à Jésus : Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous
périssons ?
Telle n’est-elle
pas aussi notre question souvent fasse à nos difficultés ?
Quand nous nous
trouvons dans les difficultés au moment où nous obéissons à l’ordre de Jésus,
nous pensons souvent que Jésus ne s’inquiète pas de ce que nous souffrons pour
lui! Au V39 Jésus
s’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi !
Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Jésus a réglé le problème des
disciples. Voici une démonstration de la divinité de Jésus.
V40 Puis il
leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avez-vous point
de foi ?
Nous n’avons
pas raison de paniquer devant les problèmes de la vie, puisque Jésus est avec
nous, il est dans notre barque.
Nos
inquiétudes, nos désespoirs, nos peurs devant des situations, nos paniques
devant Ebola ne traduisent-ils pas notre faiblesse dans la foi ?
Nous devons
apprendre à nous comporter dans nos difficultés, et savoir poser nos problèmes
à Jésus qui est avec nous tous les jours (Matth28.20b).
Le V41 dit
que les disciples furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns
aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la
mer ?
C’est étrange
que jusque-là les disciples ne connaissent pas assez Jésus ! Jusqu’au
point de s’étonner de ce que Jésus a fait !pourtant il a fait devant eux
beaucoup de miracles !
Oui Jésus
nous étonne toujours, il est toujours un Dieu de miracle, il réalise les choses
incroyables dans nos vie.
Il est Tout
Puissant, devant lui tous genoux fléchissent, devant lui nos problèmes trouvent
leur solutions, devant lui nos maladies guérissent, devant lui le virus d’Ebola
est appelé à disparaitre de la planète.
Jésus
s’étonne à son tour de manque de foi de ses disciples. Il s’étonne souvent de
notre manque de foi aussi, notre faiblesse dans la prière, notre panique devant
des problèmes. On dirait que Jésus n’était pas avec nous !
Nous n’avons
pas raison d’avoir peur face à des difficultés de la vie. Il nous faut avoir
foi en Jésus mais éviter le fatalisme.
Conclusion
Les disciples
étaient sur le chemin de l’obéissance, mais leur obéissance n’a pas empêché les
difficultés qui les ont poussés dans l’inquiétude. Les dangers attaquent
l’église, et même chaque chrétien quand bien même ces derniers exécutent les
ordres du maître. Néanmoins il n’y a pas de raison de se montrer peureux ou
lâche. Plaçons notre foi en Jésus le Tout Puissant. Il a l’autorité en tant que
Dieu sur la force de la nature et il est aussi homme, dont il connait nos
problèmes et les solutionne si nous lui restons confiants.
Que Dieu vous
bénisse. Amen !
M. Pierre M. Moulna est étudiant à la FATMES.